Le covoiturage est un moyen pratique pour se déplacer, économiser et gagner de l’argent tout en rendant services à de nombreuses personnes, elle permet notamment de réduire les coûts de transport tout en réduisant l’impact environnemental. Le conducteur doit néanmoins souscrire une assurance mais il doit en plus prendre connaissance des clauses exactes du contrat pour éviter tout éventuel désagrément.

L’assurance auto

Le covoiturage englobe l’usage d’un véhicule par plusieurs individus se partageant les frais de transports sur un trajet défini et concerne exclusivement les particuliers. Comme tout propriétaire d’une voiture, le conducteur officiel d’un covoiturage est tenu d’être assuré par le minimum légal afin de pouvoir indemniser les victimes dans le cas d’un accident. Tout passager présent dans le véhicule peut être couvert par cette assurance et seront prises en charge par l’assurance auto garantie Responsabilité Civile.

L’assurance dans les détails

Lors de la souscription à un contrat d’assurance automobile, celui-ci indique l’intégralité des garanties sur lesquelles le client est couvert, toutefois ce dernier ne sera pas entièrement couvert et toutes les situations d’exclusions doivent être mentionnées au sein des clauses d’exclusions. Le paragraphe dénommé « Exclusions Génériques » englobent généralement ces dernières, en effet, le covoiturage implique souvent le prêt du véhicule à une personne tierce et en cas d’accident, le propriétaire ne sera en aucun cas dédommagé par l’assurance sauf si la victime est mentionnée sur le contrat en tant que second chauffeur. Les accessoires supplémentaires rajoutés sur la voiture peuvent également annuler l’intervention de l’assurance et sont d’autant plus, rarement couverts par celle-ci. Il est donc indispensable de signaler toutes modifications à l’assureur afin qu’il puisse les rajouter sous forme d’option sur le contrat. Le jeu d’options reste le meilleur moyen pour s’assurer que le client sera indemnisé et réduire les clauses d’exclusions, surtout si le particulier pratique le covoiturage. Les plateformes sur lesquelles il est inscrit proposent des alternatives de garanties spécifiques mais pour qu’elles prennent effet, il est nécessaire de ne pas être exclus de la garantie auto contractuelle ou légale.

Le prêt au volant pour le covoiturage

Cette disposition est prévue par l’assureur et constitue une exclusion de garantie contractuelle, surtout pour un jeune conducteur. Si le propriétaire souhaite prêter sa voiture à une personne ayant au moins 3 ans d’expérience de permis, une majoration de la franchise s’applique en cas de sinistre. Il faut toutefois remarquer qu’un conducteur occasionnel est différent du conducteur secondaire et ne bénéficie pas du même degré de couverture que le conducteur principal. Les motifs de voyages font aussi l’objet de garanties qui varient selon les trajets et lors d’un covoiturage, ils peuvent entraîner des coûts supplémentaires si les risques d’accidents sont accrus.